• In reptiles such as turtles, the anatomy of the colchlea is somewhat different, and the basilar membrane plays a minor part in frequency discrimination. The whole burden of selectivity falls on the auditory hair cells, and it appears that each one of these is individually tuned to respond to a certain frequency of vibration. Evidence of such tuning has come from recording of the electrical behaviour of auditory hair cells in the ear of the turtle. An intracellular electrode can be used both to monitor the potential inside a hair cell and to inject current into it. When a small steady current is abruptly switched on or abruptly switched off, the membrane potential is set oscillating (or “ringing”) like a gong that has been banged (figure 18-49). The cell behaves, in other words, as a damped electrical resonator. The caracteristics frequency of sound to wich it is most receptive. The mecanism of the oscillation is unknown, though it is possible in principle for certain combinations of voltage-gated ion channels to give rise to such behaviour.

    The precise nature of the coupling between the electrical response and the mechanical deformation in the cochlea remains a mystery and a source of astonishment. This transducing system enables the mammalian ear to operate over a range of sound intensities spanning more than seven orders of magnitude and allows us to hear sounds so faint that they make the basilar membrane vibrate with an amplitude of no more than a fraction of the diameter of a hydrogen atom.


    Rod Cells Can Detect a Single Photon35


    The transducers by wich we perceive light are also phenomenally sensitive, and their functioning is much better understood. As descibed in Chapter 16, the photoreceptor in the vertebrate eye are of two classes : the cone celle, which serve for color vision and require fairly bright ligth ; and the rod cells, which provide for monochromatic vision in dim light.? A rod cell can produce a measurable electrical signal in response to a single photon - a human being can perceive five photons as a flash of light. Rods and cones appear to operate on similar principles, but rods have been more intensively studied.


    B.Alberts, D.Bray, J.Lewis, M.Raff

    MOLECULAR BIOLOGY OF THE CELL

    Médecine-Sciences, Falmmarion

    Paris. 1986. p.1063


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  • I. ETUDE D'UN TYPE : LE CYDIPPE

    Hormiphora plumosa est hermaphrodite. Les gonades mâles et femelles constituent dans chaque canal méridien deux bourrelets distincts et parallèles. Les ovules télolécithes et les spermatozoïdes tombent dans les canaux méridiens et sont rejetés par le système gastro-vasculaire et la bouche dans l'eau de mer où a lieu la fécondation.

    La segmentation totale et inégale isole des micromères à potentialités ectodermiques qui recouvrent progressivement les macromères à l'origine du feuillet endodermique (gastrulation par épilobie). Le stomodeum se forme par enfoncement de micromères ; les macromères forment également de petites cellules qui s'insinuent entre l'ectoderme et l'endoderme et représentent l'ébauche d'un mésoderme. La croissance et l'organogénèse (formation des tentacules, des palettes natatoires et du système gastro-vasculaire) sont particulièrement rapides et engendrent un organisme proche de l'état adulte ; le développement est direct, sans métamorphose, et de plus de type mosaïque. Néanmoins, le pouvoir de régénération est très étendu chez les Cténophores.

    II. CLASSIFICATION

    A. Ordre des Filicténides

    Les représentants de cet ordre possèdent des tentacules mais sont dépourvus de sole plantaire. Pharynx de petites dimensions. Organismes microphages et pélagiques.

    Ex. 1 : Hormiphora (= Pleurobrachia) pulmosa (fig. 5.1).

    Ex. 2 : Cestus veneris ou ceinture de Vénus a la forme d'un long ruban ; le corps est en effet aplati et étiré dans le plan tentaculaire (fig. 5.4).

    B. Ordre des Nudicténides

    Organismes pélagiques dépourvus de tentacules et de sole pédieuse.

    Ex. : Beroe ovata a la forme d'une cloche aplatie dont l'ouveture correspond à la bouche démesurément agrandie, prolongée par un énorme pharynx qui occupe toute la partie centrale de l'organisme. Organisme mégalophage. (Fig. 5.5).

    C. Ordre des Platycnémides

    Cténophores benthiques, rampants dont le pôle oral aplati forme une sole plantaire où s'ouvre un pharynx de grandes dimensions. (Fig. 5.6).

    Ex. : Ctenoplana, Coeloplana.


    A.Beaumont & P.Cassier

    Biologie animale

    Dunod Université

    Paris 1985, T.1, p.151


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  • Ainsi toujours poussés vers de nouveau rivages

    Dans la nuit éternelle emportés sans retour

    Ne pourrons nous jamais sur l'océan des âges

    Jeter l'ancre un seul jour ?

    Que le vent qui gémit, le roseau qui soupire

    Que les parfums légers de ton air embaumé

    Que tout ce que l'on entend, l'on voit et l'on respire,

    Tout dise : “ils ont aimé”.

    Lamartime

    Le lac

     

    L'épi naissant mûrit de la faux respecté ;

    Sans crainte du pressoir la pampre tout l'été

    Voit les doux présents de l'aurore,

    Et moi, comme lui belle, et jeune comme lui,

    Quoi que l'heure présente ait de trouble et d'ennui,

    Je ne veux point mourir encore.

    Chenier

    La jeune captive

     

    Je le vis, je rougis, je pâlis à sa vue,

    Un trouble s'éleva dans mon âme éperdue

    Mes yeux ne voyaient plus, je ne pouvais plus parler

    Je sentis tout mon corps et transir, et brûler.

    Racine

    Phèdre

     

    Je suis le ténébreux, le veuf, l'inconsolé,

    Le prince d'Aquitaine à la tour abolie :

    Ma seule étoile est morte, et mon luth constellé

    Porte le soleil noir de la mélancolie

    Nerval

    Le Lac


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  • HORS /ART

    CONSEPT


    “ Je peins comme j'écris. Pour trouver, pour me retrouver, pour trouver mon propre bien que je possédais sans le savoir. Pour avoir la surprise et en même temps le plaisir de le reconnaître. Pour faire ou voir apparaître un certain vague, une certaine aura où d'autres veulent voir du plein. Pour rendre l'impression de “présence” partout, pour montrer (et d'abord à moi) les emmêlements, les mouvements désordonnés, l'animation extrême des “je ne sais quoi” qui remuent dans les lointains et cherchent à prendre pied sur le rivage. Pour rendre, non les êtres, même fictifs, non leurs formes même insolites, mais leurs lignes de force, leurs élans. Pour être le buvard des innombrables passages qui en moi (et je ne dois pas être le seul) ne cessent d'affluer. Pour arrêter un instant et plus qu'un instant. Pour montrer aussi les rythmes de la vie, si c'est possible, les vibrations mêmes de l'esprit. ”


    Henri MICHAUX

    Moments of Vision

    R-NY Foundation

    Rome, 1959.


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