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Par Scorfa le 10 Avril 2008 à 15:54
In reptiles such as turtles, the anatomy of the colchlea is somewhat different, and the basilar membrane plays a minor part in frequency discrimination. The whole burden of selectivity falls on the auditory hair cells, and it appears that each one of these is individually tuned to respond to a certain frequency of vibration. Evidence of such tuning has come from recording of the electrical behaviour of auditory hair cells in the ear of the turtle. An intracellular electrode can be used both to monitor the potential inside a hair cell and to inject current into it. When a small steady current is abruptly switched on or abruptly switched off, the membrane potential is set oscillating (or ringing) like a gong that has been banged (figure 18-49). The cell behaves, in other words, as a damped electrical resonator. The caracteristics frequency of sound to wich it is most receptive. The mecanism of the oscillation is unknown, though it is possible in principle for certain combinations of voltage-gated ion channels to give rise to such behaviour.
The precise nature of the coupling between the electrical response and the mechanical deformation in the cochlea remains a mystery and a source of astonishment. This transducing system enables the mammalian ear to operate over a range of sound intensities spanning more than seven orders of magnitude and allows us to hear sounds so faint that they make the basilar membrane vibrate with an amplitude of no more than a fraction of the diameter of a hydrogen atom.
Rod Cells Can Detect a Single Photon35
The transducers by wich we perceive light are also phenomenally sensitive, and their functioning is much better understood. As descibed in Chapter 16, the photoreceptor in the vertebrate eye are of two classes : the cone celle, which serve for color vision and require fairly bright ligth ; and the rod cells, which provide for monochromatic vision in dim light.? A rod cell can produce a measurable electrical signal in response to a single photon - a human being can perceive five photons as a flash of light. Rods and cones appear to operate on similar principles, but rods have been more intensively studied.
B.Alberts, D.Bray, J.Lewis, M.Raff
MOLECULAR BIOLOGY OF THE CELL
Médecine-Sciences, Falmmarion
Paris. 1986. p.1063
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Par Scorfa le 9 Avril 2008 à 22:53
I. ETUDE D'UN TYPE : LE CYDIPPE
Hormiphora plumosa est hermaphrodite. Les gonades mâles et femelles constituent dans chaque canal méridien deux bourrelets distincts et parallèles. Les ovules télolécithes et les spermatozoïdes tombent dans les canaux méridiens et sont rejetés par le système gastro-vasculaire et la bouche dans l'eau de mer où a lieu la fécondation.
La segmentation totale et inégale isole des micromères à potentialités ectodermiques qui recouvrent progressivement les macromères à l'origine du feuillet endodermique (gastrulation par épilobie). Le stomodeum se forme par enfoncement de micromères ; les macromères forment également de petites cellules qui s'insinuent entre l'ectoderme et l'endoderme et représentent l'ébauche d'un mésoderme. La croissance et l'organogénèse (formation des tentacules, des palettes natatoires et du système gastro-vasculaire) sont particulièrement rapides et engendrent un organisme proche de l'état adulte ; le développement est direct, sans métamorphose, et de plus de type mosaïque. Néanmoins, le pouvoir de régénération est très étendu chez les Cténophores.
II. CLASSIFICATION
A. Ordre des Filicténides
Les représentants de cet ordre possèdent des tentacules mais sont dépourvus de sole plantaire. Pharynx de petites dimensions. Organismes microphages et pélagiques.
Ex. 1 : Hormiphora (= Pleurobrachia) pulmosa (fig. 5.1).
Ex. 2 : Cestus veneris ou ceinture de Vénus a la forme d'un long ruban ; le corps est en effet aplati et étiré dans le plan tentaculaire (fig. 5.4).
B. Ordre des Nudicténides
Organismes pélagiques dépourvus de tentacules et de sole pédieuse.
Ex. : Beroe ovata a la forme d'une cloche aplatie dont l'ouveture correspond à la bouche démesurément agrandie, prolongée par un énorme pharynx qui occupe toute la partie centrale de l'organisme. Organisme mégalophage. (Fig. 5.5).
C. Ordre des Platycnémides
Cténophores benthiques, rampants dont le pôle oral aplati forme une sole plantaire où s'ouvre un pharynx de grandes dimensions. (Fig. 5.6).
Ex. : Ctenoplana, Coeloplana.
A.Beaumont & P.Cassier
Biologie animale
Dunod Université
Paris 1985, T.1, p.151
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Par Scorfa le 9 Avril 2008 à 22:51
Ainsi toujours poussés vers de nouveau rivages
Dans la nuit éternelle emportés sans retour
Ne pourrons nous jamais sur l'océan des âges
Jeter l'ancre un seul jour ?
Que le vent qui gémit, le roseau qui soupire
Que les parfums légers de ton air embaumé
Que tout ce que l'on entend, l'on voit et l'on respire,
Tout dise : ils ont aimé.
Lamartime
Le lac
L'épi naissant mûrit de la faux respecté ;
Sans crainte du pressoir la pampre tout l'été
Voit les doux présents de l'aurore,
Et moi, comme lui belle, et jeune comme lui,
Quoi que l'heure présente ait de trouble et d'ennui,
Je ne veux point mourir encore.
Chenier
La jeune captive
Je le vis, je rougis, je pâlis à sa vue,
Un trouble s'éleva dans mon âme éperdue
Mes yeux ne voyaient plus, je ne pouvais plus parler
Je sentis tout mon corps et transir, et brûler.
Racine
Phèdre
Je suis le ténébreux, le veuf, l'inconsolé,
Le prince d'Aquitaine à la tour abolie :
Ma seule étoile est morte, et mon luth constellé
Porte le soleil noir de la mélancolie
Nerval
Le Lac
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Par Scorfa le 9 Avril 2008 à 22:49
HORS /ART
CONSEPT
Je peins comme j'écris. Pour trouver, pour me retrouver, pour trouver mon propre bien que je possédais sans le savoir. Pour avoir la surprise et en même temps le plaisir de le reconnaître. Pour faire ou voir apparaître un certain vague, une certaine aura où d'autres veulent voir du plein. Pour rendre l'impression de présence partout, pour montrer (et d'abord à moi) les emmêlements, les mouvements désordonnés, l'animation extrême des je ne sais quoi qui remuent dans les lointains et cherchent à prendre pied sur le rivage. Pour rendre, non les êtres, même fictifs, non leurs formes même insolites, mais leurs lignes de force, leurs élans. Pour être le buvard des innombrables passages qui en moi (et je ne dois pas être le seul) ne cessent d'affluer. Pour arrêter un instant et plus qu'un instant. Pour montrer aussi les rythmes de la vie, si c'est possible, les vibrations mêmes de l'esprit.
Henri MICHAUX
Moments of Vision
R-NY Foundation
Rome, 1959.
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