• Agen. «L'Elixir d'amour» des Chants de Garonne

    Le documentaire sera diffusé le mercredi 28 septembre à 23 h 55, lundi 1er octobre à minuit sur « FR3 » et le samedi 22 octobre à 20 h 35 sur « France Ô »./Photo Morad Cherchari
    Le documentaire sera diffusé le mercredi 28 septembre à 23 h 55, lundi 1er octobre à minuit sur « FR3 » et le samedi 22 octobre à 20 h 35 sur « France Ô »./Photo Morad Cherchari
    Le documentaire sera diffusé le mercredi 28 septembre à 23 h 55, lundi 1er octobre à minuit sur « FR3 » et le samedi 22 octobre à 20 h 35 sur « France Ô »./Photo Morad Cherchari

    La recette miracle serait-elle en possession des interprètes de la nouvelle adaptation des Chants de Garonne ? Le titre évocateur de cette pièce issue du répertoire de bel canto (« beau chant ») italien, écrite par Gaetano Donizetti au XIXe siècle, pousserait à le croire.

    Revisitée d'un prologue en guise d'ouverture sur l'installation des chœurs dans le village où se déroulent les deux actes, « L'Elixir d'amour (1) », spectacle vivant sur fond de « mélodrame joyeux » à l'italienne, relate les tentatives infructueuses d'un jeune paysan, amoureux de la belle fermière Adina. Pourra-t-il la séduire à l'aide d'un philtre ? Le soldat Belcore courtise à son tour la jeune femme qui la demande en mariage. Celle-ci accepte, ruinant l'espoir du paysan épris qui s'est doté d'un remède factice vendu par le docteur Dulcamara. Mais rien ne se passe comme prévu.

    Des rôles de personnages populaires, une fermière, un jeune paysan, ou un médecin charlatan, le décor est planté au beau milieu d'un village. L'idée de la mise en scène par les Chants est celle de replonger le public dans la venue des artistes qui se produisaient en campagne. « On a choisi de donner un regard au public sur l'installation des chanteurs d'après-guerre qui se rendaient dans les villages. Et s'imprégner de ce caractère familial qui régnait », précise Jean-François Gardeil, directeur artistique et chanteur de la compagnie. Cinq solistes endosseront les rôles phares : Aurélie Fargues dans celui d'Adina, Frédéric Mazzota jouant Nemorino, ou encore le docteur Dulcamara par Jean-Manuel Candenot. Sans oublier l'accompagnement d'une quarantaine de chanteurs complétant la formation scénique ainsi que Fabien Prou pour la musique et Emmanuel Gardeil pour la mise en scène (dans le rôle de Belcore).

    Des talents au service du chant

    Créée il y a vingt ans, la troupe portée par l'amour de l'art lyrique, constitue une formation de chanteurs amateurs et professionnels « pour lesquels nous favorisons le début de carrière d'artistes en devenir, qui ne viennent pas forcément du Sud-Ouest ». De l'organisation d'auditions, la découverte de talents, la création, l'adaptation et la mise en scène d'opéras, les Chants de Garonne continuent d'exporter leur passion du chant et opèrent des choix d'œuvre qui prennent en compte la diversité des publics.

    (1) Samedi 1er octobre, à 20h30, au théâtre municipal d'Agen.

    Réservations au 05 53 66 26 60.


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